Par Dark Lord 972 le 1-11-2005
L'estomac est crispé
on n'éprouve plus la faim
l'esprit est obnubilé
par ce départ sans lendemain
vos tripes sans cesse se nouent
sans cesse vous rongez vos ongles
vous y pensez, faites des ajouts
aux souvenirs, votre esprit jongle
son doux visage revient sans cesse
son sourire vient vous visiter
vous ne pensez plus qu'aux caresses
qu'à ce visage vous donneriez
l'horloge indique que le temps coule
qui à votre amour était compté
mais vous jetez l'horloge qui roule
vers cette absence éternisée
Des larmes soudain apparaissent
derrière vos yeux restés trop clos
viennent des torrents que la tristesse
fait s'écouler en longs sanglots
Votre coeur brûle dans votre poitrine
soudain s'arrête et puis repart
c'est votre amour qu'assassine
la catastrophe de son départ.
Puis l'esprit un peu plus en paix
vous repensez à son visage
elle est là, en vous, vous souriez
le temps ne fera pas son ouvrage
Dans ses bras il y aura des enfants
que sa nouvelle vie va lui donner
vous restez loin, discret, distant,
dans l'ombre pour ne rien gacher.
Puis sur le chemin s'en va tranquille
ce tendre amour que pour vous seul
les anges du ciel légers, fragiles,
libèrent de votre noir linceul.